Commune de Musièges (74)
Musiègeois, Musiègeoises,
La commune a élaboré son Plan Communal de Sauvegarde (PCS) conformément à la réglementation en vigueur, pour organiser l’action des services communaux et des habitants en cas de problème.
Puisse ce document vous permettre de bien mesurer les types de risques qui nous entourent, et de mieux les appréhender pour y faire face. La sécurité civile est l’affaire de TOUS, et chacun doit être acteur de sa sécurité et de celles des autres.
Pour votre sécurité, conservez une version pdf de ce fascicule.
Le PCS complet sera disponible en Mairie.
Le Maire, Pascal COULLOUX
L’organisation mise en place dans le cadre du PCS (Plan Communal de Sauvegarde) permet de faire face à des situations très diverses : catastrophes majeures atteignant la population, perturbation de la vie collective (interruption de l’alimentation en eau potable, intempérie, épidémie), accidents plus courants (incendie, inondation...).
L’objectif du Plan Communal de Sauvegarde est de se préparer en se formant, en se dotant de modes d’organisation, d’outils techniques pour pouvoir faire face aux situations d’urgence, éviter parfois qu’elles ne dégénèrent en crise et gérer les crises inévitables.
Objectifs essentiels à atteindre :
TEXTES DE REFERENCE :
Code Général des Collectivités Territoriales – art. L 2212 : « La police municipale a pour objet d’assurer le bon
ordre, la sécurité et la salubrité publique. Elle comprend notamment le soin de prévenir, par des précautions
convenables, et de faire cesser, par la distribution des secours nécessaires, les accidents et fléaux calamiteux ainsi que
les pollutions de toutes natures, tels que les incendies, les inondations, les ruptures de digues, les éboulements de
terrains ou de rochers, les avalanches et autres accidents naturels, les maladies épidémiques ou contagieuses, les
épizooties. La police municipale prévoit également de pourvoir d’urgence à toutes les mesures d’assistance et de
secours et, s’il y a lieu, de provoquer l’intervention de l’administration supérieure ».
Loi « de modernisation de la Sécurité Civile » du 13 août 2004 – art. 13 : « Le plan communal de sauvegarde
regroupe l’ensemble des documents de compétence communale contribuant à l’information préventive et à la
protection de la population. Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de
protection des personnes, fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité, recense
les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population. Il
peut désigner l’adjoint au maire ou le conseiller municipal chargé des questions de sécurité civile. Il doit être
compatible avec les plans d’organisation des secours arrêtés en application de l’article 14 de la présente loi. Il est
obligatoire dans les communes dotées d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles approuvé ou comprises
dans le champ d’application d’un plan particulier d’intervention. Le plan communal de sauvegarde est arrêté par le
maire de la commune et, pour Paris, par le préfet de police. Dans les établissements publics de coopération
intercommunale à fiscalité propre, un plan intercommunal de sauvegarde peut être établi en lieu et place du plan
prévu au premier alinéa. En ce cas, il est arrêté par le présent de l’établissement public et par chacun des maires des
communes concernées. La mise en œuvre du plan communal ou intercommunal de sauvegarde relève de chaque maire
sur le territoire de sa commune ».
Loi « de modernisation de la Sécurité Civile » du 13 août 2004 – art. 16 : « La direction des opérations de secours
relève de l’autorité de police compétente (maire ou préfet) en application des dispositions des articles L 221-1, L
2212-2 et L 2215-1 du Code Général des Collectivités Territoriales ».
Décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au plan communal de sauvegarde et pris en application de
l’article 13 de la loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile.
L’inondation est une submersion temporaire plus ou moins rapide par l’eau, de terres qui ne sont pas
submergées en temps normal, quelle qu’en soit l’origine.
Elle est due à une augmentation du débit d’un cours d’eau provoquée par des pluies importantes et durables.
Description de l’événement
La commune peut être impactée par deux types d’inondations : par débordements torrentiels ou par zones humides.
L’essentiel du risque de crue torrentielle est constitué par le ruisseau des Grandes Usses et par le torrent du Fornant. La rivière des Usses occasionne des inondations à répétition, du fait de l’absence d’entretien des berges. Ces cours d’eau peuvent également être à l’origine de phénomènes d’érosion et d’instabilité de berges. De plus, à la suite de fortes pluies ou de l’obstruction de leur lit, certains ruisseaux peuvent divaguer.
Description et Historicité Serrasson – est »
Ce secteur a été partiellement inondé lors des crues de 1979 et de
septembre 1993.
La montée des eaux survient principalement lorsque l’étroite gorge rocheuse, quelques 80 m à l’aval, se trouve encombrée de matériel et perturbe l’écoulement. Freinées, les eaux peuvent monter rapidement (1 à 2 heures) à l’arrière et parviennent à inonder ces terrains en l’espace de quelques heures.
Description et Historicité Pont de Serrasson » et « Passerelle de la Pizzeria »
A ces deux passages, il est possible d’y avoir une accumulation importante de troncs et branchages contre les piliers des passerelles. Ceci risque de créer un
barrage lors d’une crue.
Description et Historicité Secteur de Serrasson
Les ruisseaux de Châtillon et de Chaude Fontaine peuvent entraîner un
charriage important. Cet apport de matériaux risque donc de rehausser le lit des Usses. Ainsi, le niveau des Usses peut augmenter à l’aval du pont de Serrasson, et les Usses auraient tendance à divaguer sur la rive opposée.
Description et Historicité Confluence entre Les Usses et Le Fornant.
Il n’y a aucun risque d’inondation de ce secteur à l’échelle du siècle, cependant il existe un risque d’instabilité des berges. Des remblais de matériaux ont été déposés sur les berges et en rendent la stabilité incertaine. Pour les Usses, le risque d’affouillement et d’érosion des berges est contenu par la route de contournement de Frangy, dont l’emprise se situe entre les Usses et le camping.
Les risques dues au Fornant ont pour origine la stabilisation incertaine des remblais de matériaux divers.
Les zones humides, même si elles ne représentent pas un risque en soi, peuvent être une source de mouvements de terrains potentiels ou une contrainte dans l’optique d’un aménagement futur.
Le secteur de « Chez Vesin » est très humide, ceci favorise d’ailleurs les mouvements de terrain.
Actions préventives et/ou correctives
Le niveau de la montée des eaux, des Usses doit être surveillé, il y a des zones industrielles et des constructions qui sont installées le long des Usses.
La surveillance et la gestion des Usses sont assurées par le SYR’USSES et GEMAPI.
La vigilance météorologique est diffusée par la Préfecture et les médias
La surveillance des crues est assurée par le SCHAPI (Service Central d’Hydrométéorologie et d’Appui à la prévention des inondations).
Mesures de sauvegarde
La priorité absolue est la sauvegarde des personnes.
Dans les cas les plus menaçants, les habitants des logements menacés devront pouvoir être mis à l’abri, si nécessaire évacués et provisoirement hébergés dans la commune.
Avant l’arrivée des eaux
► couper le gaz, le chauffage et l’électricité
► fermer et calfeutrer portes et fenêtres
► placer objets, documents précieux, nourriture et eau potable à l’étage
► prévoir un éclairage de secours, une réserve d’eau potable et de produits alimentaires
► s’informer de la montée des eaux (mairie, radio, télé...)
Pendant l’inondation
► se maintenir informé de l’évolution de la crue (mairie,...), écouter la radio (à piles )
► ne pas s’engager à pied ou en voiture sur une route inondée ; 30 cm d’eau suffisent pour soulever et emporter une voiture
► se réfugier si possible en hauteur
► n’évacuer les lieux qu’en cas de grand danger ou de consignes des autorités publiques
► suivre les instructions pour une éventuelle évacuation, obéir aux instructions données par les services de secours et transmises par la mairie
Après le pic de crise
► dès que possible, se mettre à la disposition du centre communal de secours en proposant du temps et/ou des moyens pour participer à l’assistance aux personnes en difficulté
► rester très prudent en cas de déplacement ; respecter les déviations mises en place
► en aucun cas, ne s’engager à pied ou en voiture sur une voie immergée
► aérer, désinfecter et faire sécher les pièces de l’habitation. Chauffer plusieurs jours et très doucement, ne remettre en route l’installation électrique que si tout est sec
► s’assurer auprès de la mairie que l’eau est potable
Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol ; il est fonction de la
nature et de la disposition des couches géologiques.
Il est dû à des processus lents de dissolution ou d’érosion favorisés par l’action de l’eau et de l’homme.
Description de l’événement
Il peut se traduire par :
En plaine : un affaissement plus ou moins brutal de cavités souterraines naturelles ou artificielles (mines, carrières...),
des phénomènes de gonflement ou de retrait liés aux changements d’humidité de sols argileux (à l’origine de
fissurations du bâti), un tassement des sols compressibles (vase, tourbe, argile...) par surexploitation.
En montagne : des glissements de terrain par rupture d’un versant instable, des écroulements et chute de blocs, des
coulées boueuses et torrentielles.
Description et Historicité : Plusieurs catégories de mouvements de terrain se développent sur le territoire de la
commune de Musièges ;
Glissements de terrain : Les glissements de terrain prennent souvent naissance le long
Des torrents comme les Grandes Usses ou le torrent du Fornant qui font un travail d’affouillement en pied des talus.
C’est le cas, par exemple au lieu-dit « Versjean ». De plus, la géologie joue un rôle très important, le phénomène de
glissement de terrain prend généralement naissance au contact entre les terrains superficiels morainiques argileux et le
substratum molassique. Certains glissements de terrain sont essentiellement liés à la géologie et à la circulation d’eau.
C’est le cas à l’aval du Chef-Lieu.
Description d’un événement Chez Vesin » - « Combe des Usses- Bionnay » Ce secteur situé dans l’extrado d’un
méandre est sujet à des glissements importants. Il y des signes évidents de mouvements de terrain (décrochement,
route fissurée...) avec en plus des arrivées d’eau ; des signes annonciateurs se présentent sur un secteur assez élargi.
De plus, il y un risque de déstabilisation des terrains par évolution régressive du glissement déclaré reconnu à « la
Combe des Usses » et aux « Mouilles ». Ces sols en mouvement risquent également d’obstruer la RD située à l’aval.
Description d’un événement « Les Usses avant la confluence avec le Fornant ». Les berges des Usses ont été le siège
de remblais d’origine très diverse. Ces remblais n’ont pas fait l’objet de compactage ni même de répartition par
couche homogène, ils risquent donc d’être affectés par des tassements différentiels.
De plus, à cet endroit, les Usses amorcent un méandre sénestre. De ce fait, le courant est plus important en rive droite
du lit, c’est à dire dans la zone externe du virage. Il en résulte un surcreusement du lit, alors que l’intérieur du lit à
tendance à se sédimenter.
Chutes de blocs : Les chutes de pierres concernent le massif calcaire qui constitue « Le Mont ».
Ces chutes de pierres prennent naissance dans le massif calcaire urgonien. Elles ne sont pas très actives sur la
14commune. Elles concernent principalement le secteur du Pont des Douattes et les talus routiers.
Charriages et laves torrentielles : Les débordements torrentiels et les mouvements de terrain peuvent se
conjuguer pour produire de forts charriages torrentiels.
Dès les premiers signes
► couper le gaz, le chauffage et l’électricité
► s’éloigner au plus vite de la zone dangereuse
► s’éloigner des bâtiments
► Ne pas revenir en arrière
En extérieur, en cas d’urgence, s’abriter derrière un rocher ou un arbre
Pendant l’événement
► se maintenir éloigné d’un bâtiment endommagé et en empêcher l’accès au public
► Evaluer si possible les dégâts et en informer les autorités (18 ou 112 d’un portable).
► Apportez une première aide aux voisins.
Après le pic de crise
► dès que possible, se mettre à la disposition du centre communal de secours en proposant du temps et/ou des
► moyens pour participer à l’assistance aux personnes en difficulté
► rester très prudent en cas de déplacement
►s’informer sur la situation
Un séisme est une fracturation brutale des roches en profondeur créant des failles dans le sol et parfois en
surface, et se traduisant par des vibrations du sol transmises aux bâtiments. Les dégâts observés sont fonction
de l’amplitude, de la durée et de la fréquence des vibrations.
Un séisme est caractérisé par :
✓ son foyer : c’est le point de départ du Séisme ,
✓ sa magnitude : identique pour un même séisme, elle mesure l’énergie libérée par celui-ci (échelle de Richter),
✓ son intensité : variable en un lieu donné selon sa distance au foyer ; elle mesure les dégâts provoqués en ce
lieu (échelle MSK),
✓ la fréquence et la durée des vibrations : ces deux paramètres ont une incidence fondamentale sur les effets en
surface,
✓ la faille provoquée (verticale ou inclinée) : elle peut se propager en surface.
La Commune de Musièges est située en zone 1 b (sismicité faible) telle qu’elle est définie par le décret du 14/05/1991 - Carte BRGM de 1985.
Les principaux séismes ressentis sur le département sont :
Quels sont les risques pour la population ?
En ce qui concerne les conséquences sur l’homme, le séisme est le risque naturel majeur le plus meurtrier, tant par ses
effets directs (chutes d’objets, effondrements de bâtiments) que par les phénomènes qu’il peut engendrer (mouvements
de terrain, raz-de- marée…). De plus, outre les victimes possibles, un très grand nombre de personnes peuvent se
retrouver blessées, déplacées ou sans abri.
La réglementation parasismique basée sur les règles européennes impose sur le territoire régional de nouvelles règles de construction adaptées au zonage d’aléa. En cas de catastrophe, lorsque plusieurs communes sont concernées, le
plan de secours départemental (plan ORSEC) est mis en application. Il fixe l’organisation de la direction des secours et permet la mobilisation des moyens publics et privés nécessaires à l’intervention. Au niveau départemental, c’est le
préfet qui élabore et déclenche le plan ORSEC ; il est directeur des opérations de secours.
AVANT
Connaître les risques, les consignes de sécurité et être attentif à tout signal d’alerte.
► s’informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde,
► privilégier les constructions parasismiques,
► repérer les points de coupure de gaz, eau, électricité,
► fixer les appareils et meubles lourds,
► repérer un endroit où l’on pourra se mettre à l’abri.
PENDANT LA PREMIERE SECOUSSE :
RESTER OU L’ON EST
► se maintenir éloigné d’un bâtiment endommagé et en empêcher l’accès au public
► Evaluer si possible les dégâts et en informez les autorités (18 au 112 d’un portable)
► apporter une première aide aux voisins
► à l’intérieur : se mettre à l’abri près d’un mur, une colonne porteuse ou sous des meubles solides ;
s’éloigner des fenêtres
► à l’extérieur : s’éloigner de ce qui peut s’effondrer (bâtiments, ponts, fils électriques) ; à défaut s’abriter
sous un porche
► en voiture : s’arrêter si possible à distance de constructions et de fils électriques et ne pas descendre
avant la fin de la secousse
APRES LA PREMIERE SECOUSSE, méfiez-vous il peut y avoir des répliques.
► Couper l’eau, le gaz et l’électricité ; ne pas allumer de flamme et ne pas fumer. En cas de fuite, ouvrir les
fenêtres et les portes et prévenir les autorités
► ne pas prendre l’ascenseur
► s’éloigner de tout ce qui peut s’effondrer et s’informer sur la situation
► ne pas fumer, ne rien allumer qui puisse provoquer des flammes ou des étincelles
► ne pas aller chercher ses enfants à l’école
Le radon est un gaz radioactif naturel inodore, incolore et inerte, présent partout à la surface de la planète. Il est produit par la désintégration du radium issu lui-même de la famille de l’uranium, présent partout dans les sols et plus fortement dans les sous-sols granitiques et volcaniques.
La Commune de MUSIÈGES est située dans une zone à potentiel radon de niveau (potentiel faible).
Les Communes concernées sont notamment celles recoupées par des failles importantes ou dont le sous-sol abrite des
ouvrages miniers souterrains. Ces conditions géologiques particulières peuvent localement faciliter le transport du radon depuis la roche jusqu’à la surface du sol et ainsi augmenter la probabilité de concentrations élevées dans les bâtiments.
Le radon présent dans un bâtiment provient essentiellement du sol et dans une moindre mesure des matériaux de construction et de l’eau de distribution.
La concentration du radon dans l’air d’une habitation dépend ainsi des caractéristiques du sol mais aussi du bâtiment
et de sa ventilation. Elle varie également selon les habitudes de ses occupants en matière d’aération et de chauffage.
Les parties directement en contact avec le sol (cave, vide sanitaire, planchers du niveau le plus bas, etc.) sont celles à
travers lesquelles le radon entre dans le bâtiment avant de gagner les pièces habitées. L’infiltration du radon est facili-
tée par la présence de fissures, le passage de canalisation à travers les dalles et les planchers, etc.
Le radon, qui s’accumule dans les sous-sols et les vides sanitaires, entre dans les maisons par différentes voies : fis-
sures, passage des canalisations...
Le renouvellement d’air est également un paramètre important. Au cours de la journée, la présence de radon dans une
pièce varie ainsi en fonction de l’ouverture des portes et fenêtres. La concentration en radon sera d’autant plus élevée
que l’habitation est confinée et mal ventilée.
La seule manière de connaître la concentration en radon dans une habitation est d’effectuer des mesures à l’aide de
détecteurs (dosimètres radon) placés dans l’habitation.
En France, il n’existe actuellement pas de limite réglementaire applicable aux habitations.
Sur la base des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, la Commission européenne et la France ont
retenu la valeur de 300 Bq/m³ en moyenne annuelle comme valeur de référence en dessous de laquelle il convient de
se situer. Lorsque les résultats de mesure dépassent 300 Bq/m³, il est ainsi nécessaire de réduire les concentrations en
radon.
Des solutions existent pour réduire significativement la concentration en radon dans les habitations. Elles reposent sur
deux types d’actions :
Les solutions les plus efficaces peuvent nécessiter de combiner les deux types d’actions. L’efficacité d’une technique de réduction doit être vérifiée après sa mise en œuvre en effectuant de nouvelles mesures de concentration en radon.
Les intempéries sont des perturbations météorologiques, elles se présentent sous plusieurs formes.
➢ Une tempête est une dépression dont les vents soufflent à 89 km/h au moins (degré 10 sur l’échelle de
Beaufort). Les rafales de vent jusqu’à 200 km/h et les pluies diluviennes peuvent causer des pertes en
vies humaines et des dommages importants aux biens.
➢ Fortes précipitations, orages, chutes de neige abondantes.
Impuissants sous la tempête, nous pouvons limiter ses effets par l’anticipation (alerte), par le respect des consignes de sécurité, puis par le travail organisé après le pic de tempête.
La vigilance permanente est assurée à Toulouse par Météo-France, partenaire de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) qui collecte, traite et diffuse ses observations toutes les six heures. Les images satellitaires et les outils de modélisation informatique permettent des prévisions fiables à plusieurs jours.
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Conformément au décret 90-918 de 1990, l’information générale des citoyens sur les risques majeurs est un droit. La procédure « Vigilance Météo » décrit les conditions météorologiques des prochaines 24 heures et rappelle les comportements individuels à
respecter. La carte de vigilance est diffusée deux fois par jour et est consultable à n’importe quel moment sur le site de Météo-France.
La Préfecture est chargée de transmettre l’alerte au maire et/ou correspondants-alertes du conseil municipal. Elle dispose des moyens d’analyse pour anticiper une tempête majeure et l’annoncer plus tôt, en s’appuyant sur les prévisions de Météo France. Elle assure simultanément l’information la plus large possible des médias et de la
population, en donnant les conseils ou consignes de comportement adaptés à la situation.
La mission du maire et du conseil municipal est de relayer l’alerte à tous les habitants et de prendre et faire prendre les mesures de protection immédiate dans la commune.
La Tempête
Avant la tempête
19► ranger ou fixer les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d’être endommagés ; fermer les
volets
► prévoir des moyens d’éclairage et de chauffage de secours ainsi qu’une petite réserve d’eau potable
► éviter tout déplacement extérieur loin de son domicile, rester chez soi, dans la mesure du possible
► écouter une radio locale
► prendre contact avec les voisins pour s’organiser et les aider si nécessaire
► en cas d’utilisation d’un dispositif d’assistance médicale (respiratoire ou autre) alimenté par électricité,
prendre ses précautions en contactant l’organisme qui en assure la gestion et prévenir la mairie
Pendant et immédiatement après le pic de la tempête
► n’intervenir en aucun cas sur les toitures
► ne pas toucher à des fils électriques tombés au sol
En cas d’obligation de déplacement
► limiter soigneusement les déplacements en évitant, de préférence, les secteurs boisés
► signaler son départ et sa destination à ses proches ou à ses voisins.
En cas d’évacuation
► faciliter le travail des sauveteurs qui proposent une évacuation
► être attentif à leurs conseils et rester positif et coopératif
Après le pic de crise
► Dès que possible, se mettre à la disposition du centre communal de secours en proposant du temps et/ou
des moyens pour participer à l’assistance aux personnes en difficulté
Episode neigeux important
La neige en plaine
La neige est une précipitation solide qui tombe d’un nuage et atteint le sol lorsque la température de l’air est négative
ou voisine de 0°C. Sur les massifs montagneux, il peut neiger dès fin août-début septembre au dessus de 2000 m. En
plaine, des épisodes de neige se produisent fréquemment dès novembre et parfois jusqu’en mai.
On distingue 3 types de neige selon la quantité d’eau liquide qu’elle contient : sèche, humide ou mouillée. Les neiges
humides et mouillées sont les plus dangereuses.
La neige sèche, fréquente en montagne, se forme par temps très froid, avec des températures inférieures à -
5°C. Légère et poudreuse, elle contient peu d’eau liquide.
La neige humide ou collante est la plus fréquente en plaine. Elle tombe souvent entre 0°C et -5°C. Elle con-
tient davantage d’eau liquide ce qui la rend lourde et pâteuse. C’est une neige aux effets dangereux, elle se compacte
et adhère à la chaussée, aux câbles électriques, voire aux caténaires de la SNCF.
La neige mouillée, fréquente dans le sud de la France, tombe entre 0°C et 1°C et contient beaucoup d’eau li-
quide.
Le verglas
Le verglas est lié à une précipitation : c’est un dépôt de glace compacte provenant d’une pluie ou bruine qui se con-
gèle en entrant en contact avec le sol. Cette eau a la particularité d’être liquide malgré sa température négative. Il
20s’agit d’eau “surfondue”. La température du sol est généralement voisine de 0°C, mais elle peut être légèrement posi-
tive.
Le verglas est plutôt rare sur nos routes, par rapport aux formations de givre ou au gel de l’eau issu de neige fondante.
Les dangers de la neige et du verglas
Les Communes de Haute-Savoie, sont en principe équipées pour vivre avec de la neige.
Les conséquences de la neige et du verglas sont surtout sensibles en plaine et en ville.
Une hauteur de neige collante de seulement quelques centimètres peut perturber gravement, voire bloquer le trafic
routier, la circulation aérienne et ferroviaire.
Très lourde, la neige mouillée est facilement évacuée par le trafic routier, mais elle peut aussi fondre et regeler sous
forme de plaques de glace.
La formation de verglas ou de plaques de glace rend le réseau routier impraticable et augmente le risque d’accidents.
L’accumulation de neige mouillée provoque aussi de sérieux dégâts. Sous le poids de cette neige très lourde, les toi-
tures ou les serres peuvent s’effondrer et les branches d’arbres rompre.
Actions préventives et/ou correctives :
Données accessibles sur http://www.meteofrance.com/.
Alertes et bulletin météo accessibles au 0 899 71 02 74.
Réception d’alertes de la préfecture et de météo France.
Déneigement des routes sur l’ensemble de la commune.
Déviation de la circulation et réquisition du matériel (si nécessaire).
Avant un épisode neigeux
► prévoir des moyens d’éclairage et de chauffage de secours ainsi qu’une petite réserve d’eau potable
► éviter tout déplacement extérieur loin de son domicile, rester chez soi, dans la mesure du possible
► écouter une radio locale
► prendre contact avec les voisins pour s’organiser et les aider si nécessaire
► en cas d’utilisation d’un dispositif d’assistance médicale (respiratoire ou autre) alimenté par électricité, prendre
ses précautions en contactant l’organisme qui en assure la gestion et prévenir la mairie
Pendant l’épisode neigeux
► Informez-vous du niveau d’alerte, des messages météo et des consignes des autorités.
► Débranchez les appareils électriques et les antennes de télévision.
► Ne vous déplacez qu’en cas de grande nécessité (si vous êtes en voiture, roulez lentement).
► Ne garez pas les véhicules sur les voies de circulation pour faciliter le passage des véhicules de secours et engins
de déneigement.
En cas d’évacuation
► faciliter le travail des sauveteurs qui proposent une évacuation
► être attentif à leurs conseils et rester positif et coopératif
Dès que possible, se mettre à la disposition du centre communal de secours en proposant du temps et/ou des moyens pour
participer à l’assistance aux personnes en difficulté
Après l’épisode neigeux :
► Faites réparer ce qui peut l’être sommairement
►Ne montez pas sur le toit pour le dégager
►Coupez les branches et les arbres qui menacent de tomber
►Faites attention aux fils électriques et téléphoniques tombés
►Apportez une première aide aux voisins et aux secours
►Salez et déneigez le trottoir bordant votre domicile
Face à une pandémie virale, le rôle de l’Etat est d’élaborer des plans d’intervention visant à protéger et à secourir la population. Parmi ces plans, figurent les plans de vaccination collective contre un virus utilisé comme arme
biologique.
Il comprend 5 niveaux d’alerte :
▪Niveaux 0 à 2 : ils définissent les stades de vigilance à l’échelle nationale ;
▪Niveau 3 : avec l’apparition d’un ou plusieurs cas en France, il organise la préparation à la crise ; des équipes
professionnelles sont vaccinées dans chaque zone ; les personnes exposées ou au contact des malades sont confinées.
▪Niveau 4 : les mesures prises ne sont pas suffisantes, de nouveaux cas apparaissent ; le gouvernement décide par
décret la vaccination en urgence de toute la population. La vaccination collective sera mise en œuvre par les Unités de
Vaccination de Base (UVB) de Haute-Savoie.
Organisation de la vaccination :
Les personnes des UVB seront réquisitionnées par le préfet et placées sous l’autorité du sous-préfet. La vaccination
pourra être assurée dans la salle des fêtes de la commune, sous l’autorité du Sous-préfet.
Un entretien médical confidentiel et individuel sera systématique avant l’acte de vaccination ; chaque personne
remplira un questionnaire médical visant à détecter les contre-indications ; elle signera une attestation d’information.
La réalisation rapide d’un test de grossesse ou d’un test HIV devra être possible.
Des équipes mobiles réduites vaccineront les personnes à mobilité réduite. Les touristes et personnes de passage
seront traitées comme les résidents.
Circulation de l’information :
La décision sera largement diffusée par les médias nationaux et locaux. L’information officielle sera diffusée par la
préfecture. Le rôle du conseil municipal sera de relayer l’information, d’expliquer et de rassurer.
Pour limiter le risque d’être contaminé par un virus, il est nécessaire d’adopter les cinq gestes “barrière” :
► Se laver les mains très régulièrement
► Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
► Saluer sans se serrer la main, arrêter les embrassades
► Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter dans une poubelle
► Éviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts
Le port d’un masque spécifique peut être nécessaire, en complément
La commune de MUSIÈGES est soumise aux divers risques d’incendie usuels en zone rurale :
•
les incendies domestiques,
•
les feux de forêt,
•
un incendie dans la salle des fêtes à l’occasion d’une manifestation : sans être nécessairement le plus probable,
c’est le risque incendie le plus dimensionnant.
•
un incendie dans un bâtiment commercial ou industriel situé dans une des deux zones d’activité
La salle des fêtes répond aux normes de sécurité.
C’est un ERP de 5ème catégorie, d’une surface totale de 266 m², qui comprend une grande salle de 137 m²,
pouvant accueillir 92 personnes attablées maximum ou 185 personnes debout maximum. Elle fait l’objet
régulièrement les visites règlementaires de conformité. Elle dispose d’extincteurs et des dispositifs d’alerte et
d’évacuation réglementaires.
La commune dispose d’une bouche incendie située près de la mairie et de la salle des fêtes.
En cas de déclenchement d’un incendie dans ce bâtiment communal au moment d’une manifestation, l’enjeu de sécurité publique est l’évacuation et la mise à l’abri des utilisateurs de la salle des fêtes.
La priorité absolue est de faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers pour assurer la sauvegarde des personnes.
L’action du conseil (c’est-à-dire les membres du conseil présents sur place) consiste :
• avant l’arrivée des pompiers : d’éviter la panique en restant calme et en facilitant l’évacuation, le
regroupement des personnes sur le parking situé devant la mairie et leur comptage ;
• dès l’arrivée des pompiers : de les guider, les informer sur les premières observations faites et les mesures
prises et les seconder en fonction des demandes de ces derniers.
Les élus présents se réunissent spontanément à la mairie, érigée en ’’centre communal de secours’’ pour gérer le
sinistre.
Consignes à appliquer en cas d’incendie dans la salle des fêtes
1 - Donner l’alerte, à l’intérieur de la salle des fêtes (en cas de présence d’un conseiller sur place au moment
du déclenchement du sinistre)
2 - Composer le 18 : préciser le lieu, et surtout l’origine et le type probable du feu
3 - Faire sortir rapidement de la salle des fêtes les personnes présentes par les sorties de secours prévues et
dans le calme
4 - S’assurer que tous les présents ont pu être évacués, sans prendre de risque personnel inutile
5 - Organiser le regroupement des personnes sur le parking de la mairie ; le but est de faciliter le comptage des
personnes et de ne pas entraver par curiosité l’intervention des sapeurs-pompiers
6 - Vérifier ou faire vérifier que les points de remplissage des citernes-pompiers sont libres d’accès
7 - Dès l’arrivée des pompiers, se mettre à leur disposition
Une canicule est un épisode de températures élevées le jour, ne descendant pas (ou peu) la nuit, pendant
plusieurs jours. La saison en France va du 15 juin au 15 août.
La canicule peut entraîner insolation, déshydratation, coup de chaleur ou aggravation d’une maladie chronique.
Le coup de chaleur survient quand la température augmente rapidement et que la transpiration ne fonctionne plus,
c’est un danger très grave. Les symptômes de coup de chaleur devraient être connus de tous.
Signe précurseur : des crampes musculaires aux bras, aux jambes ou au ventre.
Signe plus grave : un épuisement accompagné d’étourdissements, de faiblesse ou d’insomnie inhabituelle. Dans ce cas
il faut cesser immédiatement toute activité pendant plusieurs heures, se rafraîchir et se reposer dans un endroit frais,
boire de l’eau ou des jus de fruit. Il est indispensable de consulter un médecin si les symptômes persistent ou
s’aggravent.
Les personnes âgées, malades chroniques, nourrissons, etc., sont les plus vulnérables, ainsi que les sportifs et les
23travailleurs manuels exposés à la chaleur.
Un plan « canicule » départemental existe et est réactualisé chaque année.
Il vise 5 objectifs :
1 - Repérer les personnes à risque, un registre des personnes fragiles ou isolées est tenu par les communes.
2 - Anticiper l’arrivée d’un risque de surmortalité : prendre les mesures de prévention.
3 - Informer les personnes à risque et le grand public des mesures de protection.
4 - Mettre en œuvre le dispositif d’alerte, exploitation des évaluations biométéorologiques.
5 - Mobiliser la solidarité, recensement des personnes à risque, dispositifs de permanence estivale des services de
soins et d’aide à domicile, mobilisation des associations bénévoles, vigilance des élus locaux.
La mission de la municipalité consiste à identifier les personnes vulnérables et mettre à jour la liste canicule.
La priorité est la sauvegarde des personnes en s’assurant que les mesures de précaution sont connues et appliquées de
tous et que la solidarité fonctionne, le cas échéant en demandant l’intervention des personnels ou services de santé
compétents.
Les élus doivent avoir ces consignes bien présentes à l’esprit et en période estivale ne pas hésiter à les donner et les
répéter.
Recommandations générales :
► boire abondamment sans attendre d’avoir soif (sauf contre-indication médicale)
► éviter les boissons alcoolisées, à forte teneur en caféine ou très sucrées
► s’installer dans un endroit frais, à l’ombre ou climatisé
► éviter les activités intenses à l’extérieur
► se protéger du soleil, porter des vêtements légers et amples, de couleur claire
► prendre une douche à l’eau fraîche
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Mesures de précaution
Pour les personnes âgées, malades chroniques ou personnes prenant des tranquillisants, des diurétiques, etc (le
corps de ces personnes ne transpire pas assez) :
En plus des recommandations générales ci-dessus,
► remplacer la sueur en mouillant régulièrement la peau, notamment la figure et les bras
► consulter le médecin traitant et lui demander les conseils à suivre
► s’assurer d’une surveillance régulière par un proche, un voisin
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Pour les nourrissons et jeunes enfants
Les parents doivent veiller à :
► prévoir une alimentation liquide suffisante
► leur faire porter des vêtements légers
► ne jamais les laisser seuls dans un véhicule avec des fenêtres fermées.
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Pour les sportifs et les travailleurs manuels exposés à la chaleur
► boire des boissons énergisantes coupées d’eau pour remplacer les sels perdus par transpiration
► réduire l’intensité des activités
► commencer les activités plus tôt le matin
24Et enfin la règle d’or de la solidarité pour toute personne en bonne santé
Aider les personnes les plus fragiles et ne pas hésiter à demander aide et conseils,
Notamment auprès de la mairie ou du 0 800 06 66 66
15 - SAMU
18 - Sapeurs-Pompiers
17 - Police/Gendarmerie
112 - Numéro d'urgence européen